L’euthanasie en France
La loi actuelle
En
France, il y a une loi qui s’appelle la loi leonetti, qui a été créée en 2005
et qui a autorisé l’euthanasie passive. Plus particulièrement, il est possible
qu’une personne en fin de vie puisse limiter les soins, pourvu qu’ils ne soient
pas continués inutilement.
Bien
que la loi leonetti existe, elle n’est pas beaucoup appliquée ; À cause
du manque de l’application de la loi leonetti, quelques patients ont voyagé à
l’étranger afin de pouvoir mourir dans les pays où l’euthanasie est légale, par
exemple la Suisse.
Dans
la loi leonetti, on dit que si une personne souffre d’une maladie incurable, ou
d’une maladie mentale ou physique qui ne peut pas être apaisée ou qu’on juge
d’être insupportable, elle a le droit de revendiquer (avec une assistance
médicalisée) d’un acte délibéré, une mort rapide et sans douleur.
Un
sondage auquel les gens ont participé dans la semaine après le communiqué de la
loi leonetti, suggère que 60% des français préfèrent développer les soins
palliatifs, au lieu de légaliser l’euthanasie.
L’avis du
gouvernement francais
Selon
un article de 2011 sur lefigaro.fr, le Sénat a refusé de légaliser l’euthanasie
active, définie comme « une assistance médicalisée pour mourir ».
Pendant
un débat qui a considéré la possibilité de légaliser l’euthanasie, 142 sur 170
des Sénateurs ont décidé de rejeter le plan proposé.
Beaucoup
de ministères qui ont participé au débat ont dit qu’au lieu de légaliser
l’euthanasie, il faut considérer le développement des soins palliatifs à cotée
de la mise en application complète de la loi leonetti.
Vincent Humbert
Vincent
était un jeune pompier qui était devenu tétraplégique après être devenu victime
d’un accident de la route le 24 septembre 2000. Il n’y avait aucune chance
d’une guérison, donc il a pris la décision de lutter pour le droit à
l’euthanasie.
Il a
écrit à Jacques Chirac, le président de la République du temps, afin de
demander le droit de mourir. Bien qu’il ait été tétraplégique, il pouvait
écrire cette lettre en utilisant son ouïe et son pouce droit.
Presque
trois années après l’accident, la mère de Vincent (Marie) a annoncé qu’elle
voulait aider son fils à mourir.
Seulement
trois jours après son annonce, Marie a injecté une dose mortelle de pentobarbital
de sodium.
Cependant,
la tentative à tuer Vincent n’avait pas de succès. Vincent est entré dans un
coma, par la suite des actions de Marie et elle a été immédiatement interpellée
et placée en garde à vue.
Seulement
neuf mois après la tentative de sa mère de le tuer, Vincent est mort (avant de
recevoir le droit de mourir par l’euthanasie).
Marie
a continué à lutter pour la légalisation de l’euthanasie active en France. Elle
a lancé une pétition, intitulée « loi Vincent Humbert », pour
soutenir ses campagnes. Cette pétition a recueilli près de 300,000 signatures
de citoyens.
Chantal Sébire
Elle
souffrait d'un esthésioneuroblastome, une tumeur évolutive des sinus et de la
cloison nasale, qui lui déforme le visage. C’est une maladie terminale qui n’a
pas de bon pronostic.
À
cause de la maladie, Chantal a perdu son goût et son odorat, suivi
par sa vue.
Après
avoir eu cette maladie pour un temps, elle a décidé qu’elle en avait assez et
donc elle a écrit à Sarkozy pour lui demander le
droit de mourir.
Elle a reçu l’aide de
l’Association pour le droit de mourir dans la dignité (ADMD) afin qu’elle
puisse présenter son cas dans un tribunal à Dijon. Elle a soutenu que selon les
droits de l’homme, sa liberté et le respect de sa vie privée devraient être
protégés.
Essentiellement, elle
voulait acheter une potion létale pour pouvoir exécuter "le traitement nécessaire pour lui permettre de terminer sa vie dans le respect de sa
dignité".
Chantal a perdu son cas au
tribunal, et elle a été trouvé morte à sa maison pendant l’année 2008. Selon les
scientifiques, sa cause du décès était une overdose.
Dr. Bonnemaison
Il a
été soupçonné d’aider un nombre de gens (on ne sait pas le nombre exact) à
mourir par l’euthanasie active.
Il y
a un peu de soutiens pour le docteur, par exemple en aout 2011 quand entre 300
et 400 personnes ont signé une pétition pour montrer leur soutien pour Dr.
Bonnemaison.
Cette
pétition, dans laquelle quelques signatures étaient anonymes et quelques
n'étaient pas, a indiqué que le Docteur ne devrait pas être puni pour "
empoisonnement sur des personnes particulièrement vulnérables ".
Cependant,
la plupart des gens sont horrifiés par les actions du docteur. Le patron du
conseil national de l'ordre des médecins (Dr. Michel Legmann) a dit qu'un
médecin "est là pour soulager, non pour se livrer à des exécutions".
Il a
aussi dit que les actions de Dr. Bonnemaison ont sapé la loi leonetti, qui
commence par l'interdiction de décider seule de la vie ou de la mort de
quelqu'un.
A ce
moment-là, le docteur a été condamné pour 7 euthanasies, mais le 18 novembre il
a été soupçonné d'une neuvième.
L’Association
pour le Droit de Mourir dans la Dignité (ADMD)
Depuis
sa fondation il y a trente-deux ans, les représentants de l'organisation
luttent pour la légalisation en France du droit de mourir avec la dignité.
L'ADMD
voudrait qu'il y ait une nouvelle loi qui permet l'euthanasie et
l'auto-délivrance assistée d'être votée par le Parlement.
Le 24
novembre 2009 le premier débat public dans l'assemblée nationale pour débattre
le droit de mourir avec la dignité a eu lieu.
Depuis
le 11 août 2006 (agrément renouvelé le 24 juin 2011), l'ADMD est agréée pour
représenter les usagers de santé dans les instances hospitalières ou de santé
publique.
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